Charles Aznavour - Emmenez-moi
Paroles traduites de Charles Aznavour - Emmenez-moi en Español
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- Publié 2010-01-26 00:31:03
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- Charles Aznavour
- Emmenez-moi
- Traduction par: panzas
Emmenez-moi
Vers les docks où le poids et l'ennui
me courbent le dos ,
ils arrivent le ventre alourdi
de fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
apportant avec eux des idées vagabondes
aux reflets de ciels bleus
des mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon revé
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...
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Publicado el: 2010-01-26 00:31:03 por panzas
Llévame
Hacia los muelles donde el peso y el aburrimiento
me doblan la espalda
llegan los barcos con el vientre
pesados de frutas
Llegan del fin del mundo
trayendo con ellos ideas vagabundas
reflejos de cielos azules
y de espejismos
Arrastrando un perfume pimienta
De países desconocidos
Y de eternos veranos
Ahí donde se vive casi desnudos
En las playas
Yo ,que solo he conocido toda mi vida
El cielo del norte
Me gustaría limpiar ese gris
Cambiando de bordo
Llévame al fin del mundo
Llévame al país de las maravillas
Me parece que la miseria
Es menos dolorosa bajo el sol
En las tardes en los bares
con los marinos
cuando se habla de chicas y de amor
con un vaso en la mano
Yo pierdo la noción de las cosas
y de repente mi pensamiento
me sube y me coloca
un maravilloso verano
encima de la huelga
Donde yo tienda los brazos
El amor como un loco
Corre delante de mi
Y yo me cuelgo al cuello
De mi sueño
Cuando los bares cierran los marinos
Llegan a bordo
Yo sueño aun en la madrugada
De pie en el puerto
Llévame al fin del mundo
Llévame al país de las maravillas
Me parece que la miseria
Es menos dolorosa bajo el sol
Un buen día para partir
Trabajare en la bodega de un barco
Crujiente del casco
Al puente
Tomando la ruta que me lleve
A mis sueños de niño
A islas lejanas
Donde lo único importante
Es vivir
Donde las chicas delicadas
Le roban el corazón
Trenzando
Collares de flores
Que emborrachan
Huiré dejando mi pasado
Sin ningún remordimiento
Sin equipaje y el corazón liberado
Cantando muy fuerte
Llévame al fin del mundo
Llévame al país de las maravillas
Me parece que la miseria
Es menos dolorosa bajo el sol
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