En ce temps-là dans chaque famille
On blanchissait de mère en fille
Maintenant on blanchit encor
A la Goutt' d'Or

Elle était encor' demoiselle,
Grand-Maman, la belle Isabelle
Quand elle épousa l'grand Nestor,
A la Goutt' d'Or

Et maman Pauline était sage

Y avait un négro
Tout jeune et déjà costaud
Qui venant de la Martinique
Entra comme chasseur
Chez une marchande de fleurs
Qu'avait une jolie boutique
Il eut comme vêt'ment
Un costume tout éclatant
Elle lui dit
C'est épatant
Ca t' rend plus joli
Que l'

Papa c'était un lapin
Qui s'app'lait J.-B. Chopin
Et qu'avait son domicile,
A Bell'ville;
L' soir, avec sa p'tit famille,
I' s' baladait, en chantant,
Des hauteurs de la Courtille,
A Ménilmontant.

I' buvait si peu qu'un soir
On l'a r'trouvé su'l' trottoir,

La feuille qui va sortir fait tout sauter, tout partir
Ça pousse, ça pousse, ça n'attend pas
Les bourgeons vont éclater, les vertus vont trébucher
Ça pousse, ça pousse, allez, sortez !

Sous les rayons excitants du printemps
Dans la nature tout craque, se détraque
Les oi

La p'tite Suzanne, dernièr'ment,
Disait à son amant :
Ah ! Que j'm'embête.
Je n'aime plus l'auto,
Je n'aime plus les ch'vaux.
J'veux quéqu'chose de nouveau.
Il lui répond : "Mon amour,
J'ai pour toi, l'autre jour,
Fait une emplette.
C'est quelque chose de

Elle avait un petit piton
Polisson
Avec de jolis p'tits yeux ronds
Très fripons
En allant à son magasin
Chaque matin
Vieux et jeunes tout le monde la suivaient
En voulaient
C'était la coqueluche du moment
Mais malheureusement en marchant

Elle faisait un

J'avais un nouveau logement
Mais je n'en étais pas content,
Etant chaque nuit réveillé
Par un petit bruit singulier
"Madame la concierge mais qu'est-ce que c'est donc
Qui fait ce tic-tac au d'ssus d'mon plafond ?"
Elle me répondit "c'est tout simplement
Une p'tite ou

Peuple de Navarre et de France
Des Batignolles et du Jura
Oyez cette triste romance !
Oï ! Aï ! Ma mère ! Oï ! Aï ! Papa !
C'est l'horrible mésaventure
Qu'eut, y a quelque temps qu'ça s'passa,
Un professeur d'littérature
Oï ! Aï ! Ma mère ! Oï ! Aï ! Papa !

De

J'habite près de l'école de médecine
Au premier, tout comme un bourgeois,
Une demeure magnifique, divine
A l'hôtel du numéro trois. (bis)

Il y a, pour que tous aient leurs aises,
Des lits de fer et des lits en bois
Et de toutes sortes de punaises
A l'hôtel du numé

Un jeune officier de marine
Un soir rencontra dans Pékin
Une petite Chinoise divine
Qu'on promenait en palanquin,
En l'apercevant la toute belle
Arrêta bien vite ses porteurs :
"Mon gentil petit Français, dit-elle,
Veux-tu connaître le bonheur ! "

{Refrain:}

Je fis connaissance en Afrique
D'une petite bédouine Fellah
Laquelle, adorant la musique,
Voulait apprendre le tuba

Le tuba, lui dis-je, ma chère
Est un instrument merveilleux
On prend son bout à la légère
Entre les lèvres, on mouille un peu

Puis gentiment av

Amis, quittons cette assemblée
Et fuyons le son des binious !
Que l'on remplisse ma bolée
D'eau de vie et de cidre doux
Je vas vous conter une histoire
Verse à boire !
Plus belle qu'un Sône Breton
Buvons donc !

Vous connaissez tous la Fanchette
Que j'aimais

Elle s'appelait Suzanne,
Elle avait de beaux yeux
Un profil de sultane
Et de jolis cheveux
Elle était si gentille
Qu'en passant chaque matin
Qu'sans l'vouloir la belle fille
Faisait d'nombreux chopins
Des jeunes des vieux
Mais l'plus curieux :

{Refrain}

Je connais depuis l'automne, un bébé des plus charmant,
dont la soeur, pauvre mignonne, est poitrinaire à 15 ans.

Quand je vis la blonde tête, de ce gracieux lutin,
il parcourait en cachette, les allées du grand jardin.

Ses petites mains potelées, tenaient un fil qu'il roulai

Je fus jadis premier solo trombone
Aux Bouffes du Nord dans l' Faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne,
Pour mes ch'veux blonds eut un soir le béguin
Elle mangeait des pruneaux à l'orchestre
Elle m'en offrit qu'étaient frais et beaux
L' soir, en songean

La lune était sereine
Quand sur le boulevard,
Je vis poindre Sosthène
Qui me dit : Cher Oscar !
D'ou viens-tu, vieille branche ?
Moi, je lui répondis :
C'est aujourd'hui dimanche,
Et c'est demain lundi ...

{Refrain:}
Je cherche fortune,
Autour du Chat No

J'ai lâché d'un cran
Mon ancien carcan
Maintenant, je vis tranquille
Je suis bien plus rupin
Je n'ai plus d' sapin
Je fais la pige aux copains
Je suis devenu chauffeur
Je suis conducteur
D'un fiacre automobile
Pus d' bête à soigner
Pas besoin d' fouetter

1. La maman du petit hommeLui dit un matin :"A seize ans, t'es haut tout commeNotre huche à pain !A la ville tu peux faireUn bon apprenti...Mais pour labourer la terreT'es ben trop petit, mon ami !T'es ben trop petit.2. Vit un maître d'équipageQui lui rit au nezEn lui disant : "Point n'engageLes

Ninette, ma Ninette, viens donc vendanger
Prends ta p'tite serpette, ton gentil panier
Vois, le soleil brille sous les échalas
Partons, ma gentille. Viens ! Ne tardons pas

{Refrain:}
Ah ! Ah ! L'envie me démange d'aller en vendanges
D'aller en vendanges
Et de grappi

Deux gendarmes un beau dimanche
Chevauchaient le long d'un sentier
L'un portant la sardine blanche
L'autre le jaune baudrier
Le premier dit d'un ton sonore :
Le temps est beau pour la saison

{Refrain:}
Brigadier, répondit Pandore
Brigadier, vous avez raison