Lorsque s'élèvent de grands coups de vent
Des tourbillons d'âmes de damnés
Qui dans leur rage s'efforcent de nuire et
Se vengent de leur détresse en répandant le trouble

Rôdant sans cesse, condamnés à l'éternité
Vous entraînant à leur suite en enfer
Vous étourdissent, v

Sur le champ de bataille, sang
Sur les lames des épées, sang
S'écoule le sang des hommes vaincus et tombent les têtes tranchées
Ne baisant jamais les armes luttant jusqu'au dernier souffle
Toujours droit tels des chênes centenaires
Maîtrisant leur instinct et leur peur
Cr

Dans le regard des guerriers brille l'éclat de la vengeance
Avant de livrer bataille les chevelures flottent dans les vents
Le poing levé adressent une dernière prière

Que la puissance des flammes s'élève de la terre aux cieux !

Dans un vacarme infernal résonne le son des car

Condamné à être et demeurer
La décrépitude règne sur la nature humaine
L'existance est une impasse à l'entrée obstruée
Une éternelle plainte angoissée
Ainsi demeure l'anathème
Il n'y a pas de mort sans vie
La vie n'est que survie
Retardant de peu l'échéance imp

Arbre sacré
Arbre cosmique
A l'aurore des temps
Baigné par de blanches vapeurs d'eau
Le chêne était par excellence
L'arbre sacré des Celtes

Il symbolisait force et sagesse divine

Lointaine est l'époque
Où son armée demeurait
Plus puissante que celle des ho

De ces monts verglacés
Où resplendis la tranquillité
Dans ces sentiers désertés
Où s'éveillent mes pensées
J'erre en présence de mes tristes songes
Qui se succèdent comme mes pas
Je me noie dans la brûme boréale
Le crâne infecté de songes monstrueux
Le cal

Le chef de la horde eructe un dernier cri résonnant jusqu'aux confins des terres
Son nom fera trembler les voûtes du monde
Sous le regard des dieux et des ambacces
Dans ses yeux brillent encore le courage et la ferveur
Si brave et si puissant soit-il

Funérailles d'un grand

A la frontière des ténèbres
Là où l'aube n'est que le crépuscule
Loin de tout fracas humain
Proche des fjords gelés
Miroir des rares lueurs

J'admire le froid soleil
En continuelle perdition

Aux abords de cette geôle
Givrée, illimitée

Là où les crevasses

Remplissant la vallée d'une si vaste clameur
De cette armée poussant en choeur son chant de bataille
Naturellement hargneux. Hordes vociférantes
Lancent leurs chants sauvages, des hurlements discordants
Désir manifeste de transmettre la peur
Par des paroles de pouvoir entraîn

Quand l'essence des âmes mortelles
Se révèle
Quand l'horizon s'obscurcit
Sous leurs pas

Jetées au milieu des fanges
Puissent-elles rejoindre l'enfer
Des vents inconnus surgissent
Sifflant sinistrement

Des flammes étranges s'élèvent alors
Signe du passage d

Mornes étendues, froides contrées
Sous le tumulte hivernal
Le vent coupant hurle haut
Contre les crêtes acérées

Vers la grève où s'enfuit
L'astre apaisant des pays de la mort
Univers glacial de pluie, de brouillard

Malgré toute esquive
La mort viendra
Sans

Les ténèbres arrivent sur nos terres l'ombre du chaos ressurgit

Nos terres viennent d'être souillées selon les dires des aïeux
Par des légions envahisseuses venues asservir nos peuples
Selon la loi de nos ancètres une tradition belliqueuse
Ayant traversé les vastes siècles dest

L'affliction est grandiose
L'anathème est sans fin tout comme l'agonie

Des immenses balafres, des déclamations
Des êtres éplorés qui frôlent les catafalques

Incarnation de la souffrance
L'isolation me délivrera de ce malaise

Je suis un aigle s'élevant dans le ciel

[Spoken]

Ainsi déchu, en proie à une mort, inévitable, la terre
invincible accueillera ma dépouille et fera de mon âme une force rare et bienfaisante tournant ici bas à tout jamas...

Une lune blafarde immortelle
Seule illumination de ce royaume de brume

Me guide à travers ce caveau à ciel ouvert
Je poursuis ma marche septentrionale à travers

Ce paysage primitif soumis
Aux nuits obscures et éternelles
Arpentant les belvédères
Et les cirques mon

De ces immensités inertes ou j'ai trouvé refuge
Antre purificateur de l'âme blessée
De ces contrées abondonnées gouvernées par le froid
Antre purificateur de l'âme souillée
Je scrute la nuit infinie
Accompagné de mes tremblements
Je sonde les ténèbres d'oú résonnent

Périssez, vous!
Qui nous envahissez
Puissent vos songes ne jamais se poser
Loin au nord

Aux confins des terres dégénérées
Là où résistent les ombres
De notre antique cité

Nous souffrons, nous luttons
Mais la mort
S'est abattue sur nos corps

Pour qui

Oh, l'ignoble attente, le temps est lui illimité
Et ne se rend compte de rien
L'heure du grand retour vient de retentir
Je viens visiter leur enfer
Destin masochiste inavouable
L'envie de vaincre est manifeste
Le combat doit renaître des cendres
La peur est plu

Rions en choeur!
Le rire qui tue la peur du Diable
Est le rire qui tue l'aura suprême
Acclamons sa déchéance

A l'ombre du tyran
Resplandit l'authenticité
Nous sommes la lumière
Qui balaiera à jamais les ténèbres

Son oeuvre est une malédiction
Son royaume u

Que la force du soleil régénère la passion
Que les arbres nos frères nous guident
Car nous sommes en quête de sagesse
Hommage aux druides et aux guerriers
Des sombres vallées d'Hyperborée
Que la puissance de Kernunnos
Protège les rites de nos ancètres