Peyrac Nicolas - Et Mon Père
Paroles traduites de Peyrac Nicolas - Et Mon Père en
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- Publié 2024-01-17 00:00:00
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- Peyrac Nicolas
- Et Mon Père
- Traduction par: panzas
Et Mon Père
Quand vous dansiez en ce temps-là,Pas besoin de pédale wah-wah.C'était pas la bossa novaMais ça remuait bien déjà.Les caves étaient profondesEt la rondeNe s'arrêtait pas.Un vieux piano bastringueEt les dinguesTournoyaient déjà.Et Juliette avait encore son nez.Aragon n'était pas un minet.Sartre était déjà bien engagé.Au Café de Flore, y avait déjà des follesEt mon père venait de débarquer.Il hantait déjà les boutiquiers.Dans sa chambre, on troquait du café.Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.Quand vous flirtiez en ce temps-là,Vous vous touchiez du bout des doigts.La pilule n'existait pas.Fallait pas jouer à ces jeux-là.Vous vous disiez "je t'aime",Parfois mêmeVous faisiez l'amour.Aujourd'hui, deux salades,Trois tiradesEt c'est l'affaire qui court.L'oncle Adolf s'était déjà flingué.Son Eva l'avait accompagné,Des fois qu'il aurait voulu draguer :Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des follesEt mon père allait bientôt planterCette graine qui allait lui donnerCe débile qui essaie de chanter.Il ignorait que viendraient mes cadets.Quand vous chantiez en ce temps-là,L'argent ne faisait pas la loi.Les hit parades n'existaient pas,Du moins, ils n'étaient pas de poids.Tu mettais des semainesEt des semaines,Parfois des années.Si t'avais pas de tripes,Ta boutique, eux,Pouvaient la fermerEt Trenet avait mis des années,Brassens commençait à emballerEt Bécaud astiquait son clavier.Monsieur Brel ne parlait pas encore des follesEt mon père venait de débarquerLà ou restait quelque humanité,Là où les gens savaient encore parlerDe l'avenir... même s'ils sont fatigués.Et Juliette avait encore son nez.Aragon n'était pas un minet.Sartre était déjà bien engagé.Au Café de Flore, y avait déjà des follesEt mon père venait de débarquerLà ou restait quelque humanité,Là où les gens savaient encore parlerDe l'avenir... même s'ils sont fatigués.
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