Plana Georgette - L'Hirondelle Du Faubourg
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- Published 2024-06-18 00:00:00
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- Plana Georgette
- L'Hirondelle Du Faubourg
- Translation by: panzas
L'Hirondelle Du Faubourg
A l'hôpital c'est l'heure de la visiteLe médecin en chef passe devant les lits :Le numéro treize, qu'est-ce qu'elle a cette petite ?C'est la blessée qu'on amena cette nuitN'ayez pas peur, faut que je sonde vos blessuresDeux coups de couteau... près du cœur... y a plus d'sang !Non, pas perdue... à votre âge on est dureSeulement tout de même faut prévenir vos parents !Mais la mourante alors a répondu :Je suis toute seule depuis que maman n'est plus.{Refrain:}On m'appelle l'Hirondelle du FaubourgJe ne suis qu'une pauvre fille d'amourNée un jour de la saison printanièreD'une petite ouvrièreComme les autres j'aurais peut-être bien tourné,Si mon père au lieu de m'abandonnerAvait su protéger de son aile,L'HirondelleLe docteur reprit : Vous portez une médailleC'est un cadeau, sans doute, de votre amant ?Non c'est le souvenir de l'homme, du rien qui vailleDe l'homme sans cœur qui trompa ma maman !Laissez moi lire : André, Marie-ThérèseMais je la reconnais cette médaille en argentEt cette date : Avril quatre-vingt-treize !Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfantVous me regardez tous avec de grands yeuxC'est mon devoir de soigner les malheureux.{Refrain:}On l'appelle l'Hirondelle du FaubourgCe n'est qu'une pauvre fille d'amourNée un jour de la saison printanièreD'une petite ouvrièreComme les autres elle aurait bien tourné,Si mon père au lieu de l'abandonnerAvait su protéger de son aile,L'HirondelleLe numéro treize toujours quarante de fièvreOui... ça ne va pas comme je l'avais espéréJe vois la vie s'échapper de ses lèvresEt rien à faire... rien... pour l'en empêcher !Je suis un savant, j'en ai guéri des femmesMais c'est celle-là que j'aurais voulu sauver.La voilà qui passe... écoute retiens ton âmeJe suis ton père ma fille bien-aimée...Je ne suis pas fou... je suis un malheureuxVous mes élèves, écoutez... je le veux.On l'appelait l'Hirondelle du FaubourgC'était une pauvre fille d'amourNée un jour de la saison printanièreD'une petite ouvrièreComme les autres elle aurait bien tourné,Si lâchement au lieu de l'abandonnerJ'avais su protéger de mon aile,L'Hirondelle.
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