Zaz - J'arrive Pas (2)
Translated lyrics of Zaz - J'arrive Pas (2) to Español
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- Published 2010-01-26 00:31:03
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- Zaz
- J'arrive Pas (2)
- Translation by: emiliano
J'arrive Pas (2)
J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère
Qui sommeillent et qui veillent
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.
Je n'arrive pas à faire semblant d'être vraie
Quand des pensées austères me transpercent le c?ur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va ....
J'essaie de ne pleurer le monde qui me semble assassin,
Le monde et son égo qui se charme de mensonges,
J'essaie de me convaincre et d'espérer que le monde change,
Que nos esprits conditionnés se réveillent et se risquent à l'exode,
L'exode de nos inerties vers des actions palpables,
Que chaque maillon compte et s'en sente responsable.
De ce monde de beauté qui péri sous nos yeux,
De ces enfants sans pain et ces autres qui s'empiffrent,
De ces gens au pouvoir qui laissent crever la terre,
Qui l'ont rendue malade et qui meurtri nos chaires.
Consommation malsaine, tous ces besoins qu'on crée,
Et ce drame qui se joue chaque jour sous notre nez.
Urgence d'un temps amoindri par des discours bidons,
Qu'on acquiesce d'un geste d'épaule comme de gentils moutons.
J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère,
Qui sommeillent et qui veillent.
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.
Je n'arrive pas à faire semblant d'etre vraie,
Quand des pensées austères me transpercent le c?ur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va ...
Je n'dois pas leur donner de pouvoir,
Laisser glisser sur moi leur perfide blasfème,
S'ils me touchent c'est que j'ai cessé d'y croire,
Que je m'estime encore bien moins que leur poison qu'ils sèment.
Prendre soin, cultiver mon jardin d'espérance,
Arroser de mon âme et semer à outrance
Tout l'amour que j'innonde de mes pluies d'innocence,
Et c'est ce dont je parle quand je dis "les maillons".
J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans.
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Publicado el: 2010-01-26 00:31:03 por emiliano
No Lo Consigo (2)
No consigo hacer otra cosa que no sea fundirme con ellos
y sentirlo todo, sutilmente, gestos sinceros enfadados
que dormitan y que siguen despiertos
el olor delicado de los seres hostiles, la acritud de la gente me molesta.
No logro fingir ser real,
cuando unos pensamientos austeros me atraviesan el corazón,
me congelan, dejan lugar al estupor, a la pobreza del sentimiento,
me roban las ganas de dar mi alegría, me dan el pavor
de un vacío sin que se vaya el ruido...
Intento no llorar por el mundo que me parece asesino,
el mundo y su ego, que seduce con mentiras,
intento convencerme y esperar que el mundo cambie,
que nuestras mentes condicionadas se despierten y que se arriesguen a fugarse,
una fuga de nuestra inercia hacia actos palpables,
que cada eslabón cuente y se sienta responsable.
De este mundo de belleza que muere ante nuestros ojos,
de estos niños sin pan de los otros que se atiborran,
de la gente en el poder que dejan que la tierra muera,
que la han hecho enfermar y que magulla nuestras carnes.
Consumismo malsano, todas las necesidades que se crean,
y este drama que se representa cada día ante nuestra nariz.
Urgencia de un tiempo debilitado por discursos falsos
Que aceptamos con un movimiento de hombros como buenas ovejas
No consigo hacer otra cosa que no sea fundirme con ellos
y sentirlo todo, sutil, gestos sinceros enfadados
que dormitan y que siguen despiertos
el olor delicado de los seres hostiles, la acritud de la gente me molesta.
No logro fingir ser real,
cuando unos pensamientos austeros me atraviesan el corazón,
me congelan, dejan lugar al estupor, a la pobreza del sentimiento,
me roban las ganas de dar mi alegría, me dan el pavor
de un vacío sin que se vaya el ruido...
No debo darles poder,
dejar que su pérfida blasfemia se deslice sobre mí
si me tocan, es porque he dejado de creer,
porque me considero todavía menos que el veneno que siembran.
Cuidar y cultivar mi jardín de esperanza,
regarlo con mi alma y sembrar excesivamente.
Todo el amor que inundo con mis lluvias de inocencia
y es a lo que me refiero cuando digo "los eslabones"
No consigo hacer otra cosa que no sea fundirme con ellos.
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