Le vent de ma mémoire
Me rappelle quelques soirs
Que je suis pas d'ici

Et même si je suis de partout
De partout où je joue
Moi je n'suis pas d'ici

Oh! Mon pays provincial
Personne ne te parle
C'est pour cela que ce soir
Je te chante ... 40 Landes

On

Oh! Aïelo
Cours la forêt, cheveux défaits
Oh! Aïelo
Une dame blanche dans le marais
Oh! Aïelo
Des ailes poussent dans ton dos
Oh! Et les loups
Lapent tes pieds devenus fous
Oh! Et dans l'eau
Comme un reflet Dame Aïelo

J'ai les elfes et les fées
Les l

Il y a eu des chansons vertes
chansons tristes, chansons d'alerte
musiques et musiquissimos
Pas si loin du chant des sirènes
si un jour, ils veulent que tu t'amènes
Fais une chose, remets ton chapeau
Et fais le gros dos

Bébé bougie ta mèche brûle
et dedans toi,

C'était au bord de la mer
C'était sous les palmiers
C'était pas l'hiver, pas l'été
Je n'étais qu'un ringard
Blafard, traînard de bar
Qui traînait son sort de port en port

Oh! Maman mais qu'est-ce que j'ai dit là
Oh! Maman ai-je perdu le combat?
Oh! Maman y'a du

C'est l'histoire d'un copain qui s'appelait Coco
Musicien, mais pas trop, plutôt guérillero
Guérillero de la voix
Guérillero toutes les fois
Qu'il nous prenait par la main
Pour chanter ses refrains
Il nous était venu d'un pays lointain
Nous, on n'en savait pas plus sa

Au rendez-vous
Tu m'as dit coucou
Si on allait s'éclater et faire les fous
J'ai dis ok pour les fous
Et tu m'as pris par le cou
On est parti bras-dessus, bras-dessous

Le samedi soir
Onze heure du soir
Pour faire la chasse au cafard, au désespoir
J'ai demandé

Ecoute ces guitares dans l'écho
Qui passent sur nous
Comme un vol de corbeaux
En souvenir de quelques cordes
Qui ont commencé la discorde

Le glas de l'ancien monde à sonné
Quand les guitares commencèrent à jouer
Et quand les chanteurs ont chanté
Le vieux monde s

Eh là haut ! Eh là haut ! Eh là haut !
Eh là haut ! Eh là haut ! Eh là haut !

Arrêtez la misère
Effacez les frontières
Arrêtez les collectes
Donnez leur en directe

Eh là haut ! Eh là haut ! Eh là haut !
Eh là haut ! Eh là haut ! Eh là haut !

Arrêtez l'mauvai

Et y'avait Robert le Hibou
Celui qui a des yeux partout
Celui qui vous regarde en coin
L'empêcheur de calin
Et toi t'étais si belle
Sucrée comme un caramel
Blonde comme un bonbon au miel
Au parfum de canelle

Oh! fin des haricots
Oh! fin des haricots

Qu

Au milieu d'une tempête
De neige voilà qu'on s'arrête
Dans la ville endormie
Dans la ville engourdie
Endolorie par le froid
Endolorie par l'effroi
De la solitude même
Même qui fait qu'on s'amène

Les applaudissements s'estompent
Comme la perspective trompe

Imagine un p'tit bar
Pas trop loin du tropique du Cancer
Imagine un p'tit bar
Comme un débarcadère dans une souricière
Les filles sont louches
Et y'a des mouches
Qui se noient dans ton verre
Les gros transpirent
D'autres délirent
Et sont en transe
Ambiance

J'ai pas envie
De m'mettre au lit
Quand tu m'le dis
Maman chérie {x2}

Y'a des oiseaux
Qui sont si beaux
Et qui s'éveillent
Au coucher du soleil

J'suis un oiseau de nuit
Tant pis pour les couleurs de la vie
J'suis un doux dingue ébloui
Par les solei

Elle a les idées faciles
De quelqu'un qui se faufile
Dans l'esprit et qui brille
Elle a l'regard qui vacille
De quelqu'un qui se défile
Et que la vie torpille

J'te veux, j'te veux, enfin, j'te voudrais bien
J'te veux, j'te veux, enfin, j'te voudrais bien
J'te ve

Moi dans ton lit
Et caressé par le soleil
Qui passe par dessus le sommeil

Toi tu souris
Tu mets ta tête sur mon épaule
Et je sens ta main qui me frôle

Hum hum rideau
Tu me demandes en soupirant
Mon amour quand tu reviendras
Mais dis-moi quand tu reviendras

Tu verras dans ton courrier
Un tout petit bout de papier
Bleu blanc et rouge et imprimé
Avec dessus le mot armée
Puis tu feras ta valise
Mettras à 5 à 6 chemises
Pas pour partir en Italie
Mais faire le con pour le pays
Tu auras un coeur gros comme ça
Baiseras

Hey les mecs, à moi, à l'aide, help me
J'ai la banane en panne
Mes cheveux me donnent du soucis
J'ai la banane en panne

C'est pas que j'me plaigne
Mais quand je me peigne
J'ai le cœur qui saigne
En voyant tous les cheveux

Qui restent sur mon peigne
Ça me f

Dès qu'tu rentres dans un hall de gare
Ou dans un train « compartiment bavard »
T'as remarqué se déclenche aussitôt
La guerre des regards

Là au milieu des yeux hostiles
Tu cherches en vain la pupille gentille
Qui te renverra en un clin d'œil
Ton propre regard

J'ai pas été jusqu'à Bahia
Pour balancer sur la samba
J'ai pas dépassé Levallois
Pour danser sur ces rythmes là

Tous les printemps je m'mets en rang
Sur des fils de fer dans les champs
En attendant qu'une hirondelle
Veuille bien m'emmener avec elle

C'est pas b

C'est le pas d'un étranger
Qui m'a doublé quand il pleuvait
Moi comme un fou j'ai couru
Et depuis il a tout l'temps plu
C'est le crâne d'un oiseau
Que j'avais ouvert en passant
Pour voir si dedans c'était beau
Et lui piquer un peu de sang
Car à l'aide d'une paille

Dis te souviens tu ce bel été ?
Où pour la dernière fois on a écouté
Comme le pleur d'un géant
Apporté par le vent
Le dernier instrument

Autour d'un feu de bois
Les gens de par-là se tenaient par le bras
Et les langues parlaient, le vin arrosait
Les poissons qui