Y a qu'les mômes pour imaginerDes histoires qui n'existent pasQui prennent la vie dans une B.D.Et qui se noient dans un cocaMais celle qui nous menait en ChineJe n'ai jamais pu l'oublierJe s'rai ta femme en l'an 2000Elle était jolie ton idée2000 c'est demainEst-c'que tu t'souviensT'as pas oublié

A pas feutrés, lorsque je rentreLa nuit tombée, dans notre chambreTu dors à poings fermésA pas feutrés, dans la pénombreJ'évite au mieux ce qui encombreLe chemin qui mène jusqu'à toiJe jure, je jure, qu'à ce momentJe ne pense pas, dans mes brasTe garder ce qu'il faut de tempsPour te prouver que

A quoi penses-tu, dis-moiLorsque tu ne dis rienTu me dis que tu ne penses à rienMais dans tes yeuxJe vois des tas de chosesTu ne peux penser à rienNe peux penser à rienTon esprit est toujours en cheminUn chemin tristeOu bien un chemin rosePenses-tu qu'il fait froidPenses-tu que parfoisL'on devra

A Sceaux il pleut à seauxIci il ne pleut pasÇa n'a pas d'importance tout çaTu n'es pas là, tu n'es pas làEt que j'habite à SceauxOu que j'habite à TroyesQu'il pleuve ou qu'il ne pleuve pasTu n'es pas là, tu n'es pas làJ'ai fait un petit tour à ToursPour te chercherJe ne t'ai pas trouvéeÇa ne m'é

J'étais, je pense, comme un bohémienEt je lisais les lignes de ta mainTu as tué mon âme de gitanEt je t'en veux, t'en loue en même tempsAdieu Marianne, le temps vientOù nous allons rire, pleurerEt rire, pleurer, puis en rire à nouveauNous étions encore jeunes quand on s'est rencontrésSous les li

Allez, ma vie,C'est pas fini.On n'est pas au bout du voyage.Encore un effort,Cherchons le port,Trouvons le point d'ancrage.Je regarde le temps, je regarde la vie,Un peu plus flou, un peu plus gris.Je me penche sur la terre qui m'accueillera un jour.Je pense à mes amoursEnfuies.Je ne saurai jamai

J'ai aimé la premièreParce qu'elle avait des yeuxSi bleusQue les mers, que les cieuxN'ont jamais pu faire mieuxFaire mieuxMais dès que ses paupièresLes dérobaient un peuUn peuS'éteignait la lumièreElle n'avait que ses yeuxAlors je suis partiVers une autre campagnePour une autre compagnePour un p

Amanda,Amant d'amour,Amant de toi.On s'est connus quand j'étais gosse,J'étais gosse et je t'ai perdue,Après bien des plaies et des bosses,Te voilà enfin revenue.Amanda,Amant d'amour,Amant de toi.Je t'appelais dans mes silences,Mais toi tu ne m'entendais pas.Je connaissais ton existence,Mais pour

Il est parti après midi,Il va bientôt être cinq heures,Je ne m'inquiète pas pour lui,Chacun vit sa vie, ses bonheurs.Il a dû flâner en chemin,Il fait une journée si belle,Il a dû trouver un copain,Pour lui le temps a pris des ailes.C'est vrai la rivière est profondeA quatre pas du bord,Mais il y

Attends, patiente encore un peu petitCe n'est pas le moment de naîtreIl ne fait pas un temps à mettreUn tout petit garçon en vie.Attends, patiente encore un peu petitLe monde est parti en galèreLa religion part en prièreEt plus ou moins chacun s'ennuie.Je te garde encore en moiPetit enfant, peti

Autant pour un temps faire en sorteQue ça ne se remarque pasOn peut parler de choses et d'autresSans aller crier sur les toitsQue l'on n'a plus rien à se direQue le couple parfaitPour le meilleur et pour le pireVa se séparerUn peu de rouge sur les lèvresUn peu de bleu sur les yeuxVivons la fin d

Quand Paris me monte à la têteQue de lui j'en ai plein le dosQue je tourne comme une bêtePrisonnière derrière ses barreauxQuand je vois que quoi que je fasseÇa se retourne contre moiQue je suis la bête qu'on chasseParce qu'elle ne se défend pasAvant que d'être malheureuxJe fous le camp vers d'au

Avoriaz, AvoriazLa Suisse et L'Italie te serrent dans leurs brasMais tu restes chez nous et je rêve de toiAvoriaz, AvoriazTelle une fille que les quatre saisonsHabillent ou déshabillent à leurs façonsComme pour mieux nous faire perdre raisonJe connais un coin de France en juponQue l'hiver revêt

Si pour que je sois JésusIl fallut que mon pèreCommette l'adultèreAvec une inconnueSi pour que je sois JésusIl fallut que mon pèreEt Marie et ma mèreSoient chassés de la rueEt que dans une étableDe l'autre côté du sableAfin de fuir le scandaleAu point d'une aube pâleJ'entrouvre les yeuxSur quelq

Et le vent balayait la villeLe Noir balayait son trottoirToute cette poussièreDans l'œil du réverbèreBonsoirTandis que la fille battait des cilsLe Noir lui battait son cafardLe Noir et cette filleFaisaient tous les deux le trottoirC'était au temps où la musiqueAvait des accents de rock et de be-

Plus de bruit, la ville s'apaiseSes rumeurs se taisentTu peux t'endormirLentement les étoiles naissentLe jour en détresseComme toi, va dormirDors la nuit te tend ses rêvesPrends ces douces heures de trêveDors très vite, l'aube va venirN'aie pas peur la chambre est closeTout près de toi je repose

C'est le soir autour d'un feu de boisPenché sur sa guitare un cow-boyEntre Run-Pessoa et Castillo Del MarEntouré de quelques compagnonsAux pensées nostalgiques, chantait.Dans un an, s'il plaît à BuffaloJe serai dans ses bras.Jusque là, il faut conduire les bêtesPar delà la frontièreRepousser l'a

C'est pas tous les jours qu'on aimeC'est pas tous les jours tout bleuLes petites fleurs les poèmesEt les étoiles au fond des yeuxIl y a des jours où l'on traîneUn cœur lourd comme un adieuC'est pas tous les jours qu'la SeineFait rêver les amoureuxTu t'imagines demainEncore la main dans la mainEt

Ça ne fait rien, maisQuand un bateau se couche,Même si l'on n'est pas dedans,Sa mort un peu vous éclabousse,Et vous sentez dans votre boucheComme un arrière-goût d'océan.Ça ne fait rien, maisQuand un avion tombe,Même si l'on n'est pas dedans,C'est un peu sur vous qu'il retombe,Et même mort il fa

Qu'est-ce qui tourne autour du soleil?C'est la terre.Qu'est-ce qui serpente entre les pierres?C'est le torrent.Qui est-ce qui nous serre dans ses bras?C'est la mère.Qui s'enroule autour des arbres?C'est le vent.Qu'est-ce qui tourne autour de la fleur?C'est l'abeille.Qui fait avancer les aiguille